Je reviens sur le net pour ce petit billet d'humeur. Après quelques jours d'absence, dûe à de gros soucis familiaux, sur lesquels je reviendrai plus tard, quand je trouverai les mots peut-être, peut-être pas pour en parler, me voilà de retour sur Le Mans.
Y croire, être plein d'espoir, profiter de l'instant présent, "carpe diem", se raccrocher aux siens, se raccrocher à ses motivations, se raccrocher à ses envies, ses convictions. Voilà mon état d'esprit ces jours-ci.
Pas envie pour l'instant de parler de ce qui s'est passé ces derniers jours, si ce n'est peut-être les décès de l'Abbé Pierre et de Jean-François Deniau, qui dans des genres bien différents, incarnaient pour moi, une certaine idée de l'éthique, de l'action et de l'intégrité dans le comportement humain.
Pas envie de revenir sur la campagne des présidentielles, qui ne vole pas bien haut, ni sur Ségolène Royal qui doit s'accrocher et que nous devons tous aider et entourer face aux attaques indignes et infondées d'une droite, pourtant au pouvoir, revancharde, libérale en diable, promettant monts et merveilles, et qui fait une nouvelle le fois le lit des extrémismes et de la démagogie. Pas plus envie d'insister sur l'exclusion de Georges Frêche du Parti Socialiste, que j'avais comme d'autres, exigé. Notons malheureusement, qu'il conserve ses mandats, certes obtenus lors des élections, mais qu'il devrait rendre au Parti à qui il les doit pas. Et que visiblement les camarades de l'Hérault et de Languedoc-Roussilon dans leur majorité ne souhaitent pas malheureusement pour l'heure aller plus loin.
En revanche, juste envie de saluer l'inscription dans la constitution de l'abolition de la peine de mort ce jour. Abolition de la peine de mort dont j'avais parlé dans un post précédent.
Notons néanmoins le baroud d'honneur de dix-huit députés UMP, tous aussi pittoresques les uns que les autres, les uns pour leurs propos homophobes, les autres pour leurs propos racistes ou diffamatoires. La droite la plus réac selon les mots de Jean-Luc Roméro. Avec deux amendements, ils ont bien tentés de faire échouer cette inscription dans la constitution.
Le premier stipulait que «nul ne peut être condamné à la peine de mort, sauf lorsque l'existence même de la Nation est menacée.» Le deuxième prévoyait que «nul ne peut être condamné à la peine de mort, à l'exception des auteurs de crimes de caractère militaire, d'une gravité extrême et commis en temps de guerre.»
Au moment des législatives, rappelez-vous d'eux et battons-les pour que cet ultime baroud d'honneur soit bien le dernier.
Pour bien vous les remémorrer, leurs photos et noms (si vous les croisez en bas de chez vous...)
Dans l'ordre,
Bernard Carayon, Bruno Gilles, Charles Cova, Christian Vanneste, Daniel Mach, Eric Raoult, François Guillaume, Georges Ginesta, Guy Teissier, Jacques Myard, Jean Auclair, Jean-Michel Ferrand, Jérôme Rivière, Lionnel Luca (à l'initiative des amendements), Olivier Dassault, Richard Mallié, Richard Dell'Agnola (à l'initiative des amendements), et Roland Chassain.
ben alors pas un petit post pour nous donner ton sentiment sur Villepinte et les 100 propositions.
Rédigé par : mathieu | 16 février 2007 à 09:26
??
y a quelqu'un ..??
Rédigé par : Fanette | 22 février 2007 à 21:40
Je pense que mon billet "Retour sur la toile" donne quelques explications à mon silence pendant quelques jours/semaines. Néanmoins, je suis de retour et bien motivé pour participer à la mobilisation socialiste nécessaire pour le 22 avril!
Rédigé par : Gildus | 19 mars 2007 à 18:48