Ségolène Royal est en ce moment en Bretagne pour sa dernière journée de campagne puisque ce soir à 0h00 c'en sera fini de la campagne officielle (les commentaires seront également modérés ici)! Bonjour à Sylvain, Nicolas, Anthony, et tous les autres bloggeurs du Finistère, notamment le conseiller régional et premier fédéral socialiste finistérien, Jean Jacques Urvoas, qui "Place de la Liberté" à Brest, au bout du monde, là où le soleil se couche, vont l'accueillir pour qu'elle nous montre une dernière fois ce qu'elle veut pour la France Présidente et justement pour préparer une France debout, une France qui se lèvera sans gueule de bois lundi matin, une France qui se relèvera justement.
Tout un symbole de se retrouver en Bretagne, "Penn ar Bed, pour dire adieu à un monde qui s'en va, les années Chirac, et éviter avec les mêmes, mais en pire comme aime à le dire Nicolas Sarkozy, de sombrer encore au minimum pendant cinq ans et préparer la France à se relever. Coucher de soleil pour lendemains qui chantent avec Ségolène Royal ce soir!
Plus que quelques heures donc pour faire mentir ces sondages sortis opportunément et concomitamment ce matin tentant une nouvelle fois d'empêcher toute alternative/alternance dans le pays! Ne laissons pas les sondages manipuler l'opinion à la manière d'Aznar qui s'en retrouva marri quand les Espagnols n'acceptèrent pas la manipulation médiatique et préférèrent Zapatero!
Ségolène Royal, candidate socialiste, mais candidate du rassemblement autour de valeurs humanistes et de progrès, dans la cohérence de son Pacte Présidentiel doit gagner. Ensuite il sera trop tard. Et pendant de longs mois/années, nous n'aurons que nos yeux pour pleurer, nos pieds pour marcher, nos cris pour nous écharper sur les raisons de l'échec, mais Nicolas Sarkozy sera au pouvoir, détiendra tout le pouvoir, et pour le lui reprendre, ce sera encore bien plus difficile et bien des leviers d'action auront disparu!
Alors pas d'hésitation, pas d'états d'âme, nos concitoyens les plus fragiles, les plus démunis ne peuvent se permettre la défaite. La jeune génération ne peut être sacrifiée aujourd'hui, elle qui pour la première fois à le sentiment chevillé au corps de vivre moins bien que celle de ses parents. La France a besoin de Ségolène Royal, a besoin de la gauche et tous ceux qui ne se reconnaissent dans ce pouvoir caporalisé, bonapartisé, et très libéral doivent sans qu'aucune voix ne manque dimanche se retrouver derrière Ségolène Royal.
Nous ne pourrons pas lundi simplement, mais trop tard, nous demander ce que tous collectivement nous avons fait de notre devoir de victoire! Alors aux urnes citoyens! Ne nous trompons pas! Nous n'en avons pas le droit!
"La démocratie est menacée", prévient Ségolène Royal
AP | 04.05.2007 | 16:51
Si Nicolas Sarkozy est élu, "la République sera en difficulté, la démocratie est en effet menacée", a mis en garde Ségolène Royal vendredi en prenant pour exemple le "mépris" qu'a, selon elle, suscité son débat avec François Bayrou à l'UMP. Elle a qualifié son rival de "candidat du MEDEF et du CAC40".
"Quand je vois la façon dont ce débat (avec le président de l'UDF) a été méprisé, a été vilipendé, je me dis que pour demain, la République sera en difficulté, la démocratie est en effet menacée", a-t-elle brandi lors d'une réunion publique devant plusieurs centaines de personnes sur une place de Rosporden (Finistère), étape de son dernier déplacement en Bretagne.
"Le candidat de droite est un danger pour l'unité de la République, pour la paix sociale, pour les services publics", a accusé la candidate socialiste, déchaînée pour cette dernière journée de la campagne officielle. "Il faut échapper à cette chape de plomb du pouvoir, des médias, des puissances financières. Il faut que le peuple se dresse, saisisse son bulletin de vote".
"C'est vous qui allez décider de l'avenir de la France et personne d'autre, et certainement pas le candidat du MEDEF et du CAC40", a-t-elle lâché.
Mordante, Ségolène Royal a moqué "Michèle Alliot-Marie, Jean-Louis Borloo et François Fillon qui ce matin se disputent pour aller à Matignon". "Eh bien on va les mettre d'accord. Dimanche, c'est à nous de gagner!"
Alors qu'un hélicoptère de la sécurité civile passait non loin de là, elle a saisi la balle au bond: "Bonjour! Nous sommes là. Ils nous observent..."
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