Inutile de préciser que j'aime pas.... Le président de l'UMP a déclaré jeudi qu'il souhaitait une loi prévoyant "un vote à bulletin secret" des salariés pour décider de poursuivre ou non les grèves en cours. Nicolas Sarkozy espère ainsi mettre fin à "la dictature de certaines minorités". Certains l'accuseront de guerre contre le syndicalisme. Lui plaidera qu'il est en guerre contre les syndicats, trop faibles et pas assez représentatifs. Nicolas Sarkozy, invité à l'université d'été du Medef jeudi, n'a pas mâché ses mots à l'égard des organisations représentant les salariés. "Le problème de la France n'est pas d'avoir des syndicats trop puissants, mais d'avoir des syndicats pas assez puissants", a-t-il attaqué, allant jusqu'à évoquer parfois une "dictature de certaines minorités". Il s'est fait particulièrement virulent sur la question du droit de grève, touchant là à un sujet sans doute cher à un auditoire acquis, mais aussi à nombre d'électeurs. Sa proposition ? Permettre aux salariés de se prononcer sur la poursuite d'un mouvement à bulletin secret, dans les huit jours du début du mouvement. Cette disposition, insérée dans une loi, concernerait les entreprises, les universités et les administrations. "Je n'ai pas dit lycée", a précisé Nicolas Sarkozy, parce qu'"être au lycée, c'est une chance et le droit de grève dans les lycées, c'est quelque chose que je ne considère pas comme tout à fait normal", a-t-il expliqué. La fin du monopole syndical Abordant la question de la représentativité syndicale, le ministre de l'Intérieur a souhaité que l'on "sorte des jeux de rôle convenus en aidant les organisations syndicales à mieux représenter le monde des salariés". Or, a-t-il jugé, "quand on est petit, on a tendance à faire la politique de ceux qui sont les plus durs, les plus sectaires". A ce sujet, il a expliqué ne pas comprendre "le maintien de la règle archaïque qui donne le monopole de la présentation des candidats au premier tour des élections à cinq centrales syndicales". Depuis un arrêté de 1966, cinq syndicats, CGT, CFDT, FO, CFTC et CFE-CGC, jouissent seuls, au plan national, d'une "représentativité irréfragable", qui leur permet de négocier les accords collectifs, de désigner des représentants syndicaux dans les entreprises et de désigner des candidats au premier tour des élections professionnelles. Et qu'en pensent nos présidentiables socialistes????? |
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